Octobre. L’automne et les couleurs fauves de ses arbres dont les feuilles, bientôt, se ramasseront à la pelle. On se régale avec les premières noix, les châtaignes que certains imbéciles confondent avec les marrons d’Inde, fruits non comestibles du marronnier. Puissent les pluies d’octobre nous apporter ceps, girolles et autres délicieux champignons. Seuls les connaisseurs en feront la cueillette.
Comme chaque année en octobre, les clubs de Paris et de la région parisienne s’associent pour fêter le jazz. À Clermont-Ferrand, se prépare fiévreusement Jazz en Tête, un festival de jazz 100% jazz que les vrais connaisseurs n’ont pas l’habitude de manquer. Les disques se font également plus nombreux après une accalmie estivale laissant quelque répit au journaliste saturé de musique. On sort à tour de bras des albums souvent autoproduits ou abrités par de petits labels indépendants. Les Majors ne veulent plus prendre de risques. Elles préfèrent consacrer leurs budgets à promouvoir des enregistrements de célébrités d’hier et d’aujourd’hui plutôt que de miser et accompagner de nouveaux talents, les faire suivre par des directeurs artistiques qui ont encore de grandes oreilles.
Des bandes inédites de Miles Davis et de John Coltrane viennent ainsi d’être commercialisées. Annoncé à grand renfort de publicité, “Rubberband” pose problème. En octobre 1985, le trompettiste enregistra onze titres à Los Angeles avant de les abandonner pour travailler avec Marcus Miller sur “Tutu”. Ces morceaux, Warner Music les sort aujourd’hui, dénaturés, remis au goût du jour par de nombreux ajouts qui accentuent l’aspect résolument commercial de cette musique, plus proche du funk que du jazz, musique qui, à l’époque, n’intéressait plus Miles Davis.
“Blue World” de John Coltrane est d’une autre tenue. Après “Both Direction At Once”, un album studio de bonne facture publié l’an dernier, Universal, via son label Impulse, met en vente des faces inédites que le saxophoniste enregistra avec son quartette en juin 1964 pour servir de bande-son à un film de Gilles Groulx, un obscur cinéaste canadien : “Le Chat dans le sac”. Rien de vraiment neuf, car Coltrane reprend sans trop les développer cinq vieux thèmes de son répertoire, Naima étant le plus célèbre. Présenté comme une nouvelle composition, Blue World est un démarquage de Out of This World d’Harold Arlen déjà enregistré par le saxophoniste. En outre, si la durée de l’album est à peine de 37 minutes, ce dernier offre 2 prises de Naima et 3 prises de Village Blues. C’est peu pour une curiosité bénéficiant d’un si grand battage médiatique.
La musique est bonne mais quitte à choisir, on écoutera plutôt “Getz at The Gate” (Verve), double CD de Stan Getz enregistré en 1961 qu’Universal a sorti en catimini en juin et dont vous lirez la chronique dans ce blog à la date du 8 juillet, ou le “Live in Tokyo’91” du Barney Wilen Quartet (Elemental Music), réunissant Olivier Hutman, Gilles Naturel et Peter Gritz. Ce ne sont pas les meilleurs albums de ces deux saxophonistes, mais ces deux concerts aux minutages généreux (139 minutes pour le Getz, 136 pour le Wilen) donnent à entendre de l’excellente musique.
Au moment d’écrire ces lignes, j’apprends la disparition d’Eglal Farhi à l’âge de 97 ans. Elle était l’âme du New Morning qu’elle avait ouvert en 1981. Je l’ai souvent rencontrée mais la connaissais mal. C’était une grande Dame. Cet édito lui est dédié.
QUELQUES CONCERTS ET QUELQUES DISQUES QUI INTERPELLENT
-Le Trio Viret au Studio de l’Ermitage le 2 octobre (21h00). Antoine Banville en a été le premier batteur. Fabrice Moreau l’a rejoint en 2008 et il fête aujourd’hui ses vingt ans d’existence. Ces dernières années, Jean-Philippe Viret a travaillé avec un quatuor à cordes au sein duquel sa contrebasse a remplacé le second violon. Hommage à François Couperin, “Les Idées heureuses”, l’un de mes Chocs 2017, reste une remarquable réussite. Quant au pianiste Édouard Ferlet, c’est Jean-Sébastien Bach qui a beaucoup occupé son temps. Nos trois musiciens se sont retrouvés à Montreuil, à la Générale, en février 2019 et leurs deux concerts ont été enregistrés en vue d’un nouvel album, le premier du trio depuis cinq ans. Il s’intitule “Ivresse”, vient de paraître sur le label Mélisse, et les compositions exigeantes et lyriques de ce jazz de chambre dont les belles mélodies racontent des histoires, font souvent tourner la tête. Toujours à l’affût de l’inattendu, les trois hommes dialoguent, improvisent et créent une musique enivrante.
-Antoine Paganotti est l’un des deux batteurs de la formation du bassiste Nicolas Moreaux dont Pierre Perchaud est le guitariste. Ils se produiront en quartette au Baiser Salé le 9 à 21h30. Francesco Geminiani le quatrième homme porte le nom d’un célèbre musicien du XVIIIème siècle. La musique que joue ce saxophoniste ténor né en Italie et installé à New York est toutefois beaucoup plus moderne que celle, baroque, de son illustre homonyme. “Colorsound” (Auand Records), un album enregistré en trio en 2015 en témoigne. Les curieux l’écouteront avant de découvrir le musicien en concert.
-Tom Harrell (trompette & bugle) avec Danny Grissett (piano), Ugonna Okegwa (contrebasse) et Johnathan Blake (batterie) au Duc des Lombards le 9 et le 10 (19h30 et 21h45). On écoutera “Infinity” (HighNote), son dernier album publié en mars, mais aussi “The Crystal Paperweight” (Abeat Records / UMV), disque de la chanteuse Ann Malcolm arrangé par Tom Harrell présent à la trompette dans un répertoire consacré à ses propres compostions. Le trompettiste tient aussi une place importante dans “Common Practice”, premier album ECM du pianiste Ethan Iverson (The Bad Plus) après un opus en duo avec le saxophoniste Mark Turner l’an dernier.
-Le pianiste Laurent Coulondre fête le 10 au Bal Blomet (20h30) la sortie de son disque hommage à Michel Petrucciani. Avec lui Jérémy Bruyère (contrebasse) et André Ceccarelli (batterie) qui l’accompagnent dans “Michel On My Mind”, un opus particulièrement réussi dont vous trouverez prochainement la chronique dans ce blog. Au programme, des compositions de Michel, un thème d’Eddy Louiss que Laurent interprète à l’orgue et deux originaux de sa plume.
-Comme chaque année à la même époque, à l’initiative de l’association Paris Jazz Club, les clubs de jazz de Paris et de la région parisienne font leur festival. 180 concerts, 450 musiciens et 25 clubs pour les accueillir entre le 11 et le 26 octobre, c’est ce qu’offre la 8ème édition de Jazz sur Seine, incontournable rendez-vous de l'automne culturel. Pour 40 euros, un « pass » à utiliser dans trois lieux différents donne accès à trois concerts. Une « offre découverte » (10 euros) est également proposée aux étudiants, demandeurs d’emploi et élèves de conservatoires. Organisée avec le soutien de l’ADAMI, une soirée Showcases (entrée libre selon les places disponibles) se déroulera le mardi 15 octobre dans six clubs du quartier des Halles afin de découvrir dix-huit groupes de la nouvelle scène jazz française. Développé par Paris Jazz Club, un volet d’actions culturelles (master-classes, atelier de musicothérapie par le jazz, ateliers pour enfants) est également proposé. Faisant l’objet de notices, les concerts ci-dessous signalés Jazz sur Seine (JsS) rentrent dans le cadre de cette manifestation.
-Le 11 au Triton, accompagné de Jean-Philippe Viret qui dialogue constamment avec lui à la contrebasse, et de Philippe Soirat, batteur au drive subtil, le pianiste Emmanuel Borghi invite le saxophoniste Pierrick Pédron à rejoindre son trio. Loin de la musique de Magma dont il fut le pianiste, ou de celle de son épouse Himiko dans laquelle il s’implique activement, ce fin mélodiste nous invite à partager avec lui le répertoire de “Secret Beauty” (Assai Records), un disque de 2018, son jardin acoustique et secret, terres harmoniques qu’il fait bon arpenter (JsS).
-Le pianiste Kevin Hays et le guitariste Lionel Loueke en duo à l’Espace Sorano de Vincennes le 12 octobre (20h30). Le premier a déjà une longue carrière derrière lui. Outre de nombreux albums sous son nom, il a enregistré un disque en duo avec Brad Mehldau et possède un impressionnant bagage harmonique. Le second s’est surtout fait connaître auprès d’Herbie Hancock et sa guitare percussive, africaine et libre ne ressemble à aucune autre. Distribué en France par UVM, “Hope”, le disque qu’ils ont réalisé ensemble à New York pour le label anglais Edition Records fait entendre une musique acoustique aussi riche qu’imprévisible (JsS).
-Soirée Showcases le 15 dans six clubs du quartier des Halles toujours dans le cadre du Festival Jazz sur Seine. L’entrée est libre selon la disponibilité des places. On consultera la programmation complète sur le site. Je ne connais pas tous les artistes qui se produiront ce soir là au Sunset, Sunside, Baiser Salé, Duc des Lombards, Klub et à la Guinness Tavern, mais ne manquez pas si possible au Sunside le Tropical Jazz Trio (Alain-Jean Marie, Patrice Caratini et Roger Raspail) (à 20h00), la formation de la pianiste Leïla Olivesi (à 21h00) et le quartette Flash Pig (à 22h00). Au Sunset (20h30) le guitariste Hugo Lippi dont un magnifique album, “Comfort Zone”, vient de faire paraître sur le label Gaya. Au Duc des Lombards la chanteuse Lou Tavano (à 20h30) et au Baiser Salé le trio réunissant Julie Saury, Carine Bonnefoy et Felipe Cabrera ((à 20h00).
-Franck Avitabile en trio au Duc des Lombards le 19 (19h30 et 21h45) avec Diego Imbert (contrebasse) et Laurent Bataille (batterie). On ne l’a guère entendu ces derniers mois sur une scène parisienne. Participant en février dernier au concert hommage à Michel Petrucciani organisé par l’Académie du Jazz à la Seine Musicale, il joua ce soir là un merveilleux piano, nous rassurant sur son art. Musicien sensible et exigeant, Franck Avitabile pare de belles harmonies ses propres compositions et celles des autres, des morceaux de Michel Petrucciani disparu il y a vingt ans, mais aussi de Boris Vian et de Serge Gainsbourg au programme de ce concert (JsS).
-Le violoniste Mathias Lévy au Sunset le 19 (21h00) avec Jean-Philippe Viret à la contrebasse et Sébastien Giniaux à la guitare. Avec quelques invités bien choisis (Vincent Peirani et Vincent Ségal), ils l’accompagnent dans son nouvel album “Unis Vers” (Harmonia Mundi / Pias), un disque enregistré après un hommage à Stéphane Grappelli dont Mathias joue sur le violon fabriqué par le luthier Pierre Hel en 1924 et offert par Grappelli au Musée National de la Musique. Un disque de compositions personnelles qui échappe à toute classification, mélange de musiques anciennes et contemporaines dont les meilleurs moments enchantent (Ginti Tihai, Rêve d’éthiopiques, Home de l’être écrit par Viret), mais dans lequel le violoniste brouille les pistes, nous fait passer d’un univers à un autre. Loin du jazz manouche de ses débuts, Mathias Lévy qui fait merveilleusement chanter son instrument s’essaye à la musique classique improvisée, musique libre, intrigante et trempée dans la modernité qu’il fait bon écouter (JsS).
-L’autre festival qui interpelle en octobre c’est Jazz en Tête, un festival clermontois qui fête cette année ses 32 ans d’existence. L’amateur de jazz oublie rarement de s’y rendre. On y court, on s’y précipite en avion, en train (en avance car le Téoz qui assure la liaison Paris-Clermont est célèbre pour ses retards), en moto, à bicyclette et en trottinette (la gendarmerie a récemment arrêté quelques imprudents qui empruntaient l’autoroute pour y arriver plus vite). Car Jazz en Tête est un festival de Jazz pas comme les autres, un des seuls, voir le seul, à ne programmer que du jazz. La plupart des formations qui s’y produisent nous viennent de la grande Amérique. Découvreur de talents, Xavier « Big Ears » Felgeyrolles a été le premier a y présenter les trompettistes Roy Hargrove, Marquis Hill et Ambrose Akinmusire, le saxophoniste Walter Smith III, les pianistes Robert Glasper et Sullivan Fortner, le guitariste Lionel Loueke, le chanteur Gregory Porter pour n’en citer que quelques-uns.
Déplacé l’an dernier à l’Opéra-Théâtre, le festival retrouve une Maison de la Culture rénovée pour six soirées festives du lundi 21 au samedi 26 octobre. On consultera le programme complet sur le site de Jazz en Tête. Ne manquez pas les chanteuses Dianne Reeves (le 23), Cyrille Aimée attendue dans le répertoire de son dernier disque consacré au compositeur Stephen Sondheim (le 24) et Jazzmeia Horn (le 26). Lauréate de la prestigieuse Thelonious Monk Competition en 2015, cette dernière vient de faire paraître un album remarquable sur le label Concord Jazz, “Love & Liberation”. Sullivan Fortner tient le piano dans quatre morceaux. On le retrouvera le même soir au sein du quartette de Giveton Gelin, trompettiste adoubé par le regretté Roy Hargrove.
-Sunset Hors les Murs du quartette ASTA au Bal Blomet le 22 (20h30). ASTA, l’acronyme des prénoms d’André Ceccarelli (batterie), Sylvain Beuf (saxophones), Thomas Bramerie (contrebasse) et Antonio Faraò (piano). Beuf et Faraò avaient participé à l’enregistrement de “West Side Story”, un disque de 1997 publié sous le nom du batteur. Ce dernier en reprend ce mois-ci le répertoire avec d’autres musiciens pour des concerts au Baiser Salé. Quant à ASTA, André l’a conduit au Studio de Meudon et le quartette y a enregistré onze compositions originales. Intitulé “Passers of Time”, l’album sort sur Bonsaï Records. Vous en découvrirez la musique au Bal Blomet (JsS).
-Sunset Hors les Murs de Géraldine Laurent au New Morning le 25 (à 21h00). Avec elle, Paul Lay au piano, Yoni Zelnik à la contrebasse et Donald Kontomanou à la batterie. Il y a quatre ans, en février 2015, Géraldine enregistrait avec ces mêmes musiciens l’album “At Work”. Depuis, la formation a beaucoup tourné, ses membres apprenant à mieux se connaître pour aller plus loin, se dépasser ensemble. “Cooking” (Gazebo / L’autre distribution), le nouveau disque de Géraldine, en témoigne. Bien présente, la rythmique donne du poids à ces compositions originales qui se créent et se recréent au moment d’être jouées. Rejoint par la basse ronde de Yoni Zelnik qui donne à la musique un swing appréciable, Donald Kontomanou martèle les peaux de ses tambours et fouette énergiquement ses cymbales. Paul Lay joue un piano très libre et ne cesse de surprendre par les dédales harmoniques de son jeu expressif. Et bien sûr il y a Géraldine qui souffle fiévreusement dans son saxophone alto. Si ses notes nous parviennent souvent brûlantes, elle met aussi beaucoup de tendresse dans les longues phrases contemplatives de ses ballades, dans les mélancoliques Broadwalk et Day Off, purs diamants taillés avec amour par son souffle (JsS).
-C’est en 1997 que le batteur André Ceccarelli nous livra sur BMG sa propre version du célèbre “West Side Story” de Leonard Bernstein. Un album enregistré avec Sylvain Beuf au saxophone ténor, Antonio Faraò au piano, Rémi Vignolo à la contrebasse (il n’avait pas encore adopté la batterie) et quelques invités parmi lesquels Dee Dee Bridgewater, Richard Galliano et Biréli Lagrène. André propose de nous faire revivre son disque au Baiser Salé les 25 et 26 octobre (deux concerts par soir, 19h30 et 21h30). Avec lui pour cette relecture très attendue, trois musiciens italiens, Rosario Giuliani aux saxophones, Julian Oliver Mazzariello au piano et le chanteur Walter Ricci, le batteur assurant la rythmique avec Diego Imbert à la contrebasse et le percussionniste François Constantin (JsS).
-Franck Amsallem au Sunside le 29 (21h00) avec les musiciens de “Gotham Goodbye” (Jazz&People), un disque dont vous découvrirez ce mois-ci la chronique dans ce blog. Après avoir participé au coffret “At Barloyd’s” (9 CD(s), neuf pianistes), Franck s’est rendu au studio Sextan pour y enregistrer cet album avec Irving Acao au saxophone, Viktor Nyberg à la contrebasse et Gautier Garrigue à la batterie. Bien qu’attaché à la tradition du jazz, à son répertoire qu’il connaît bien, il n’y reprend qu’un seul standard (Last Night When We Were Young) préférant jouer ses propres compositions, des morceaux finement écrits et ciselés pour ce nouveau quartette. Son merveilleux piano y dialogue avec le saxophone ténor d’Acao, un poids lourd de l’instrument qui apporte beaucoup de chaleur à la musique.
-Dan Tepfer (piano) et Leon Parker (batterie) se sont produits au Sunside l’an dernier en mai. Ils aiment jouer ensemble et se tendre des pièges, leurs improvisations libres se nourrissant des lignes mélodiques inventives du premier, des rythmes variés du second, davantage un percussionniste qu’un batteur, son instrument réduit à l’essentiel – une cymbale, une caisse claire, une grosse caisse, un seul tom lorsqu’il le juge nécessaire – assurant le tempo comme une section rythmique à lui seul. Ils remettent ça, toujours au Sunside, le 30 octobre à 21h00, fins prêts pour de nouvelles aventures, inventer spontanément de la musique et nous la faire partager.
-Fred Hersch au Bal Blomet le 2 novembre (20h30). Avec lui John Hébert (contrebasse) et Eric McPherson (batterie), musiciens avec lesquels il joue depuis dix ans. Un coffret de 6 CD(s) retraçant l’histoire du trio doit sortir prochainement. En attendant, on ne manquera pas ce concert qui peut se révéler enthousiasmant. Car Fred Hersch est aujourd’hui l’un des grands pianistes de la planète jazz. La délicatesse de son toucher, ses choix harmoniques, les couleurs dont il pare ses morceaux font la différence. Brad Mehldau qui fut son élève lui doit beaucoup. Comme lui, ses deux mains jouent souvent plusieurs lignes mélodiques en même temps. La gauche, autonome, dialogue avec la droite, comme si deux pianistes conversaient entre eux, déroulaient de longues tapisseries de notes. Pour son album “Solo” (Palmetto), Fred Hersch a reçu en 2015 le Grand Prix de l’Académie du Jazz. En 2017, le Prix in Honorem de l’Académie Charles Cros lui a été attribué pour l’ensemble de sa carrière. Enfin, son trio a été récemment désigné « Groupe de Jazz 2019 » par le magazine Down Beat.
-Studio de l’Ermitage : www.studio-ermitage.com
-Baiser Salé : www.lebaisersale.com
-Duc des Lombards : www.ducdeslombards.com
-Bal Blomet : www.balblomet.fr
-Jazz sur Seine : www.parisjazzclub.net
-Le Triton : www.letriton.com
-Espace Sorano : www.espacesorano.com
-Sunset-Sunside : www.sunset-sunside.com
-Festival Jazz en Tête : www.jazzentete.com
-New Morning : www.newmorning.com
Crédits Photos : John Coltrane © Jim Marshall LLC – Nicolas Moreaux & Pierre Perchaud © Jean-Baptiste Millot – Tom Harrell © Salvatore Corso – Laurent Coulondre, Jérémy Bruyère et André Ceccarelli © Vincent Le Gallic – Lionel Loueke & Kevin Hayes © Jordan Kleinman – Franck Avitabile © Pierre de Chocqueuse – Jazzmeia Horn © Emmanuel Afolabi – Franck Amsallem © Philippe Lévy-Stab – Fred Hersch Trio © John Abbott – Emmanuel Borghi, ASTA, Dan Tepfer & Leon Parker © Photos X/D.R.