Octobre. La sécheresse que subit l’Europe du Nord depuis plusieurs mois retarde l’arrivée des champignons mais n’empêche pas les disques de pleuvoir. Ils me tombent dessus comme les feuilles des arbres un jour de grand vent. Que tous ne relèvent pas du jazz ne serait pas grave si la qualité musicale était au rendez-vous. Hélas, une bonne partie de la musique que je reçois est tellement métissée qu’il est difficile de déterminer ce que l’on écoute. Censé aider l’auditeur à en pénétrer les arcanes, l’argumentaire qui accompagne l’ovni sonore est souvent tout aussi obscur que ce dernier. J’extrais de l’un d’entre eux ces quelques phrases hermétiques : « La première partie du morceau repose sur les harmonies issues de la théorie de l’harmonie négative révélée par le pianiste et musicologue suisse, Ernst Levy* qui dit que la cadence en chute de quintes VI-II-V-I est équivalente à celle en chute de quartes bIII-bVII-IV-I. L’une s’apparente au terme de cadence « Authentique » alors que l’autre s’apparente à celui de cadence « Plagale ». Si bien qu’en C, A-D-G-C devient dans son équivalent plagal Eb-Bb-F-C, soit A=Eb, D=Bb, et G=F ».
Il pleut des disques en octobre. Ceux qui sont vraiment bons ne sont pas légions, mais les nouveaux albums solo de Keith Jarrett (enregistré à La Fenice de Venise en 2006) et de Marc Copland (consacré aux compositions de Gary Peacock) que j’ai eu la chance d‘écouter mettent du baume au cœur. Sans atteindre un tel niveau musical, d’autres disques sortent du lot. Je profite des concerts que leurs auteurs donnent dans les clubs de la capitale pour vous en présenter quelques-uns, des disques de jazz qui ressemblent à du jazz. Ce n’est pas si courant.
*Compositeur, pianiste, musicologue et chef d’orchestre suisse (1895-1981).
QUELQUES CONCERTS ET QUELQUES DISQUES QUI INTERPELLENT
-Enrico Rava retrouve le Sunside du 4 au 6 octobre (le 4 et le 5 à 21h00, le 6 à 19h00 et 21h30). Le trompettiste y joue souvent lorsqu’il visite Paris. Il y était en janvier dernier et retrouve ses accompagnateurs habituels, Baptiste Trotignon au piano, Darryl Hall à la contrebasse et Aldo Romano, son vieux complice à la batterie. Rava a enregistré de grands disques pour ECM. “Wild Dance”, son plus récent date de 2015. Adepte du free jazz dans les années 70, il privilégie depuis plusieurs années la mélodie. Sa trompette solaire chante les notes tendres et délicates de pièces modales, véritables paysages sonores que son instrument dessine et colore.
-Luigi Grasso à la Petite Halle, 211 avenue Jean Jaurès 75019 Paris (20h30), le 5 dans le cadre de « Sunset hors les murs ». Le saxophoniste (alto et baryton) vient fêter la sortie d’ “Invitation au Voyage” (Camille Productions / Socadisc), un album à l’instrumentation inhabituelle. Pour ce concert, Émilien Veret remplacera Thomas Savy à la clarinette basse, Géraud Portal en sera le bassiste et Laurent Courthaliac renforcera la formation au piano. Il n’y en a pas dans cet enregistrement aux couleurs très soignées au sein duquel l’un des deux trompettistes est Fabien Mary. Ce dernier indisponible, Joan Mar Sauque Vila tiendra seul l'instrument. Balthazar Naturel (saxophone ténor et cor anglais), Armand Dubois (cor), Thomas Gomez (sax alto) et Lucio Tomasi (batterie) compléteront l'orchestre, rejoints par quelques invités : Pasquale Grasso (guitare), et Keith Balla (batterie) présents sur l’album, de même que China Moses et Paola Mazzoli qui interprètent chacune un morceau. Cette dernière, une chanteuse de lyrique, fait sensation dans Invitation au Voyage. Arrangeur talentueux, Luigi Grasso réussit un album intemporel ancré dans la tradition du jazz tout en étant parfaitement contemporain. Comme son nom l’indique, son disque nous invite à l’accompagner dans ses voyages. Les nombreux pays qu’il a visités lui ont inspiré des compositions qu’il a ciselées avec un soin particulier. Variant l’instrumentation et les couleurs de ses morceaux, ses arrangements rappelant le nonette de Miles Davis mais aussi Gil Evans et Tadd Dameron (“Magic Touch” enregistré en 1962), cet « Italien du monde » passe allègrement du bop au swing, de la West Coast au jazz cool et signe un opus très attachant.
-Do Montebello en concert à l’Alhambra le 10 octobre (20h30). Dans “Birdy Heart” (AxolOtljazz / La Lichère /Frémeaux & Associés), elle chante la splendeur de l’âme qui, échappant au regard, se révèle dans le rayonnement de chaque être. Cet album est le dernier que produit AxolOtljazz, label fondé par Jean-Louis Wiart et qui après vingt ans d’existence, cesse son activité. Do l’a enregistré au Brésil avec Sergio Farias et Roberto Taufic (guitares) et Airton Guimarães (contrebasse). Entièrement acoustique, il contient des thèmes de Luiz Eça (le superbe Imagem qui introduit l’album), Antônio Carlos Jobim, Edu Lobo et quelques standards de jazz, Never Let Me Go que Nat « King » Cole interprète dans le film de Michael Curtiz “The Scarlet Hour” (“Énigme policière”) et Peace d’Horace Silver. Des chansons parfois co-signées avec Sergio Farias que Do interprète en portugais, français et anglais. Marc Berthoumieux (accordéon), Jacques Morelenbaum (violoncelle) et Toninho Horta (guitare) jouent sur certaines d’entre-elles. De ce dernier, elle reprend Waiting for You, un thème qu’il écrivit avec Joyce et que renferme l’album “Music Inside”.
-À l’initiative de l’association Paris Jazz Club, 180 concerts rassemblant plus de 400 musiciens sont proposés sur quinze jours entre le 12 et le 27 octobre dans le cadre de la 7ème édition du festival Jazz sur Seine, devenu un rendez-vous incontournable de notre automne culturel. Pour 40 euros, un « pass » à utiliser dans trois lieux différents donne accès à trois concerts. Une « offre découverte » (10 euros) est également proposée aux étudiants, demandeurs d’emploi et élèves de conservatoires. Les concerts d’Ornella Vanoni (le 13), de Ben Wendel (le 15), de Dmitry Baevsky & Jebb Patton (le 19), du Yes! Trio (le 21 et le 22), d’Ethan Iverson & Mark Turner (le 23 et le 24), de Carla Bley et de Laurent Fickelson (le 24), de Pablo Campos (le 25) auxquels je consacre des notices allongées rentrent dans le cadre de cette manifestation. Ne manquez pas la soirée « showcases » en entrée libre le mardi 16 octobre dans six clubs du quartier des Halles. Dix-huit groupes de la nouvelle scène jazz française présenteront leur musique. Jazz sur Seine organise aussi des master-classes et des ateliers de sensibilisation des scolaires au sein de leurs établissements. Un atelier de musicothérapie par le jazz est également proposé aux patients d’une maison d’accueil spécialisée du nord est parisien.
-À l’occasion de la réédition sur le label Tŭk Music Reloaded de son album “Argilla”, la célèbre chanteuse italienne Ornella Vanoni donnera un concert au New Morning le 13 octobre (20h30). Ses musiciens ne sont pas tous inconnus à l’amateur de jazz puisque Bebo Ferra (guitare) et Roberto Cipelli (piano) accompagnent le trompettiste Paolo Fresu dans ses disques. Également présent, ce dernier dialoguera avec la chanteuse, improvisera des obbligatos, Piero Salvatori (violoncelle), Loris Leo Lari (contrebasse) et Tommaso Bradascio (batterie) complétant la formation. Ornella Vanoni enregistra son premier disque en 1961. Elle se lia d’amitié avec Vinicius de Moraes et Toquinho et enregistra avec eux en 1976 l’album “La voglia, la pazzia, l'incoscienza e l'allegria”. Aux Etats-Unis dix ans plus tard, elle réunira autour d’elle en studio Gil Evans, Wayne Shorter, Herbie Hancock, Lee Konitz, George Benson, Randy & Michael Brecker, Ron Carter et Steve Gadd. Le disque s’intitule “Ornella &…”.
-Sans posséder un tel casting, “Argilla” (1997), rassemble d’excellents musiciens. On y retrouve bien sûr Paolo Fresu et les membres de son célèbre quintet italien dont Roberto Cipelli était déjà le pianiste, mais aussi Antonio Salis (accordéon) et Furio Di Castri (contrebasse) dans le superbe Nu’ Quarto ‘E Luna. Nguyên Lê fait rugir sa guitare dans Viaggerai, quelques-uns des meilleurs musiciens transalpins de l’époque participant à cette séance. Jazz, musique brésilienne, reprise du célèbre Sorry, Seems to be the Hardest Word d’Elton John, ce disque très soigné s’écoute avec beaucoup de plaisir. (Sortie le 23 novembre).
-Ben Wendel au Duc des Lombards les 14 et 15 octobre. Son Seasons Band réunit une brochette de jazzmen incontournables : Sullivan Fortner (piano), Gilad Hekselman (guitare), Joe Martin (contrebasse) et Kendrick Scott (batterie). En 1876, Piotr Ilitch Tchaïkovski écrivit douze pièces pour piano pour les douze mois d’une année. Reprenant cette idée, le saxophoniste de Kneebody composa douze morceaux et, pendant un an les interpréta en duo avec des musiciens qu’il admirait, s’inspirant parfois des compositions de Tchaïkovsky pour écrire les siennes. Il les joue désormais en quintette, assurant lui-même le saxophone ténor et le basson.
-Soirée « showcases » le 16 octobre dans six clubs du quartier des Halles (entrée libre). Le Duc des Lombards, le Sunset, le Sunside, le Baiser Salé, la Guinness Tavern et le Klub ouvrent leurs portes au jazz et proposent chacun trois formations à découvrir. On suivra tout particulièrement les formations suivantes :
-Au Duc des Lombards le Aïrès Trio (Airelle Besson (tp) Édouard Ferlet (p), Stéphane Kerecki (b) et le Greenwich Session Band de Luigi Grasso invitant le pianiste Alain Jean-Marie.
-Au Baiser Salé la formation électrique du guitariste Romain Pilon.
-Au Sunset le Géraud Portal Sextet et French Touch de Stéphane Kerecki, formation réunissant Émile Parisien (ss), Jozef Dumoulin (claviers) et Fabrice Moreau (dm).
-Au Sunside le Florian Pellissier Quintet.
-Le 19, Dmitry Baevsky (saxophone alto) et Jeb Patton (piano) fêtent au Sunside la sortie de “We Two” (Jazz&People). Ils se sont rencontrés il y a longtemps à New York, fréquentant les mêmes clubs de jazz, prenant part aux mêmes jam sessions. Aimant jouer des standards, ils ont décidé d’en enregistrer une dizaine. Au programme de leur album, des compositions d’Horace Silver, McCoy Tyner (Inception), Cole Porter, Charlie Parker, Jimmy Heath, Duke Ellington (magnifique version de son Sucrier Velours) et Joe Greene (Don’t Let the Sun Catch You Cryin’, une des plus belles pages de leur duo). Leur face à face privilégie dialogue et écoute et témoigne de leur complicité à faire revivre cette musique.
-Le Yes ! Trio – Aaron Goldberg, (piano) Omer Avital (contrebasse) et Ali Jackson (batterie) – au Sunside le 21 (18h00 et 20h30) et le 22 (19h30 et 21h30). “Yes !” (Sunnyside), leur premier et unique album, l’un de mes treize chocs de l’année, date de 2012. Enregistrés en une seule journée, les neuf morceaux qu’il contient privilégient swing et feeling. Batteur subtil, Ali Jackson place en douceur le rythme au cœur de la musique. Il lui suffit de claquer dans ses doigts pour installer le bon tempo, le rendre irrésistible. Profondément ancrée dans le blues qui s’affirme dans le piano d’Aaron Goldberg, la musique semble façonnée par les leçons d’un passé que nos trois musiciens n’ont pas oubliées. Lorsque vous lirez ces lignes, le groupe aura terminé l’enregistrement d’un nouvel album au studio de Meudon. En attendant qu’il soit disponible, vous êtes invités à en découvrir le répertoire sur scène.
-Octobre, le mois de Jazz en Tête à Clermont-Ferrand, un festival pas comme les autres, le seul qui programme des musiciens afro-américains que les autres festivals ne programment pas. Jazz en Tête prend des risques, nous fait découvrir des musiciens inconnus qui ne le restent pas longtemps. Normal, le directeur artistique de Jazz en Tête, Xavier « Big Ears » Felgeyroles a vraiment de grandes oreilles et ne les garde pas dans ses poches. En raison de la rénovation de la Maison de la Culture dans laquelle il se tient habituellement, son festival, 31 ans d’existence!, se déplace, se met sur son 31 à l’Opéra-Théâtre (22 boulevard Desaix). Lever de rideau le 23 octobre avec le saxophoniste ténor Walter Smith III qui interprétera en trio le répertoire de “TWIO” (Whirlwind Records), son dernier album, des pièces de Thelonious Monk, Jimmy Rowles, Gigi Gryce, Wayne Shorter, rien que du bon. Au même concert, le Yes ! Trio que les parisiens auront pu écouter au Sunside. Je ne vais pas vous détailler tout le programme. Il se trouve sur le site de Jazz en Tête, le festival se poursuivant jusqu’au 27 octobre. Mais ne manquez pas le 24 le quartette du pianiste Billy Childs (avec Steve Wilson aux saxophones alto et soprano), la chanteuse Robin McKelle le 25 (publié avant l’été, “Melodic Canvas” qu’elle interprétera est son meilleur disque), le bassiste Joe Sanders en quartette le 26 et le pianiste cubain Harold López Nussa le 27.
-Mark Turner et Ethan Iverson au Duc des Lombards le 23 et le 24. Les deux hommes viennent de faire paraître “Temporary Kings” sur le label ECM, de la musique de chambre pour saxophone et piano. Six des neuf plages de l’album sont des compositions d’Iverson et deux sont de Turner. Dixie’s Dilemma, la neuvième, est un morceau de Warne Marsh, le principal modèle du saxophoniste qui joue souvent dans l’aigu de son ténor de longues phrases mélodiques. Unclaimed Freight d’Iverson est un blues. Ce dernier joue un autre piano qu’au sein de The Bad Plus dont il est le pianiste. Des harmonies flottantes, oniriques naissent sous ses doigts. Turner et lui ont enregistré deux albums avec le batteur Billy Hart et Ben Street à la contrebasse. La musique ouverte et souvent abstraite de leur duo intimiste n’en est pas si éloignée.
-Carla Bley à la Seine Musicale le 24 (20h30 dans l’auditorium) avec Andy Sheppard (saxophones ténor et soprano) et Steve Swallow (basse électrique). Ils ont fait plusieurs disques ensemble, le piano minimaliste de Carla soutenant délicatement le chant lyrique d’un saxophoniste qui murmure et chante des notes tendres et élégantes. La basse du troisième, si reconnaissable, accompagne Carla Bley sur tous ses albums depuis “Musique Mécanique”, un opus de 1978. L’auteure d’“Escalator Over the Hill”, opéra jazz qu’elle enregistra entre 1968 et 1971, posséda de nombreux orchestres, des formations de toutes tailles auxquels elle donna à jouer sa musique. Paul Bley qu’elle épousa en 1957 reprendra souvent ses compositions au piano, des pièces étranges, des miniatures très simples et très belles au fort pouvoir de séduction. Depuis des années, elle en joue certaines en trio (Utviklingssang, Vashkar) et en propose de nouvelles, ingénieuses et au charme puissant.
-Le 24, avec Éric Prost au saxophone ténor, Thomas Bramerie à la contrebasse et Philippe Soirat à la batterie, Laurent Fickelson jouera au Sunside “In the Street” (Jazz Family), nouvel album qu’il a enregistré avec eux, une des bonnes surprises de cette rentrée. Longtemps dans l’entourage des frères Belmondo – il tient le piano sur “Influence” (B Flat) remarquable double CD enregistré en 2005 avec Yusef Lateef –, Laurent Fickelson réussit un de ces disques dont chaque écoute révèle de nouvelles subtilités. Accompagné par une section rythmique qui porte sans la charger la musique, le pianiste, lui-même influencé par McCoy Tyner, notamment dans Edda, y dialogue avec un saxophoniste coltranien à la sonorité ample et généreuse. Membre de l’Amazing Keystone Big Band, Éric Prost révèle pleinement son talent dans cet album constitué de compositions originales et de standards, Billy Strayhorn (Lush Life), Thelonious Monk (‘Round Midnight), Wayne Shorter (Edda) et bien sûr John Coltrane étant conviés à cette séance enthousiasmante.
-Pianiste, mais aussi chanteur, Pablo Campos jouera le répertoire de “People Will Say” (JazzTime records / UVM) au Duc des Lombards le 25 (19h30 et 21h30). Fasciné depuis son plus jeune âge par Nat « King » Cole, il a étudié le chant auprès du regretté Marc Thomas. Pablo Campos possède un timbre de voix claire et agréable et joue très bien du piano. Ce premier disque, il l’a enregistré à Brooklyn avec Peter Washington (contrebasse) et Kenny Washington (batterie) rencontrés à New York en 2016. Avoir à ses côtés la section rythmique de Bill Charlap profite bien sûr à la musique d’un album dans lequel s’invite sur quelques morceaux Dave Blenkhorn, guitariste australien au savoir-faire indéniable. Au programme, le Great American Songbook et ses mélodies inoubliables, des thèmes de Jerome Kern (Nobody Else But Me), Cole Porter (At Long Last Love), Arthur Schwartz (By Myself), Richard Rogers (Thou Swell) et bien sûr Nat « King » Cole (Beautiful Moons Ago). S’y ajoutent deux compositions du leader qui sont loin d’être négligeables.
-Steve Kuhn au Sunside le 30 (21h00) et le 31 (19h30 et 21h30) avec Buster Williams (contrebasse) et Billy Drummond (batterie). Ancrant son piano dans la tradition du bop, Bud Powell se faisant entendre dans son piano, Steve Kuhn est aussi un musicien lyrique, un disciple de Bill Evans qui aime diversifier son jeu. Il a accompagné Kenny Dorham, Stan Getz, Art Farmer et brièvement John Coltrane, connaît les grilles harmoniques du blues mais se plait aussi à jouer un jazz modal raffiné comme dans “Ecstasy”, un disque ECM de 1974. Buster Williams a lui aussi travaillé avec des géants du jazz. Sa maîtrise sonore, l’assise rythmique exceptionnelle qu’il apporte à la musique en font un bassiste très demandé. Billy Drummond s’est déjà produit avec Steve Kuhn au Sunside et au Duc des Lombards. C’est avec Joey Baron un des batteurs préférés du pianiste. Plusieurs enregistrements en témoignent.
-Sunset-Sunside : www.sunset-sunside.com
-La Petite Halle : www.lapetitehalle.com
-Alhambra : www.alhambra-paris.com
-Jazz sur Seine : www.parisjazzclub.net
-New Morning : www.newmorning.com
-Duc des Lombards : www.ducdeslombards.com
-Festival Jazz en Tête : www.jazzentete.com
-La Seine Musicale : www.laseinemusicale.com
Crédits Photos : Baptiste Trotignon / Enrico Rava / Darryl Hall / Aldo Romano, Yes ! Trio (Aaron Goldberg, Ali Jackson, Omer Avital) © Philippe Marchin – Ben Wendel © Josh Goleman – Géraud Portal © Philippe Lévy-Stab – Mark Turner & Ethan Iverson © Robert Lewis –Steve Kuhn © Roberto Serra – Parapluies sonores, Ornella Vanoni & Paolo Fresu © photos X/D.R.